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Les Aigles de Nice pénalisés par les Dragons de Rouen

La lueur d'espoir née de la victoire des Aigles lundi face aux Diables rouges n'a pas duré : tombés sur une équipe rouennaise en grande forme (1-4). Les Niçois concèdent une huitième défaite et glissent à la 6ème place du classement.
17 novembre 2025 par
Les Aigles de Nice pénalisés par les Dragons de Rouen
Léa Vilette


Sous les applaudissements nourris d’un Jean Bouin à guichet fermé, Christian Estrosi, maire de Nice, a confirmé la participation de la ville aux Jeux olympiques d’hiver 2030. Une nouvelle page majeure pour la métropole azuréenne. “Ce n’est pas pour Paris, ce n’est pas pour Marseille, ce n’est pas pour Lyon, c’est pour Nice !”, scande le maire de Nice à Jean Bouin. Une somme de 138 millions d'euros a été investie pour la construction de cette nouvelle patinoire.


Le match commence et Rouen apparaît nettement plus organisé que Nice. Dès les premières minutes, les Dragons se créent plusieurs occasions franches et imposent leur rythme. Une domination de courte durée, puisque Nice réagit rapidement, produisant de belles séquences offensives… sans réussir à concrétiser. Le trio Loizeau–Coulaud–Lefebvre tente d’apporter du danger, mais Rouen parvient progressivement à s’installer durablement dans la zone des Aigles.


Le point faible actuel de cette équipe niçoise reste l’inefficacité en infériorité numérique. Les Aigles ont encaissé 15 buts en situation d’infériorité sur 16 matches. À titre de comparaison, Rouen n’en a encaissé que 6

À l’entraînement, ce sujet fait partie des priorités, avec la volonté d’instaurer plus de pression sur toutes les zones de jeu pour récupérer le palet plus rapidement. Une des clés du prochain match.

 

Nice en difficulté mais toujours présent


Les Normands se procurent alors une énorme opportunité, trouvant même la barre sortante. Les installations en zone offensive se font dans les deux camps. Cafouillage devant la cage de Nice et c’est finalement Rouen qui ouvre le bal, avec un Roland Vigner opportuniste devant la cage (0-1). “On prend un premier but et après on passe notre temps à courir derrière le palet”, explique Marc André-Levesque, coach des Aigles de Nice. 


Malgré une bonne entame de second tiers, les Aigles voient Tomas Simonsen (Rouen) doubler la mise dès la reprise. Le ton est immédiatement donné : un rythme intense, fait de mises en échec appuyées, de duels le long de la bande et de bousculades devant la cage. Rouen se laisse surprendre par un mauvais timing dans ses changements, offrant aux ADN une ouverture que les Niçois exploitent parfaitement.


Robin Johansson, le Suédois, réduit l’écart, bien servi par Cherkowski et Larinmaa. Un but salvateur qui redonne de l’allant aux offensives azuréennes (1-2). Dans la cage niçoise, Alexis Shank s’illustre avec autorité. Le gardien canadien de 25 ans enchaîne les parades, dont une mitaine exceptionnelle suivie de plusieurs arrêts du bouclier.


Tout ou rien


Les Aigles retrouvent la glace en infériorité numérique, sans que cela n’ait de conséquences au tableau d’affichage. Retour de flammes pour les Dragons qui subissent à leur tour une pénalité. Les Azuréens multiplient alors les occasions, profitant de leur avantage, mais peinent à trouver l’ouverture et à revenir à hauteur de leurs adversaires. Les pénalités s’enchaînent dans ce troisième tiers, et c’est désormais Teemu Loizeau qui est contraint de faire un passage par la case prison. Nouvelle sanction contre les Aigles : réduits à trois contre cinq, les Niçois finissent par céder. Le coach souligne le manque de réussite de ses joueurs : “Contre les gros faut jouer 60 minutes, malheureusement ce soir on était présent que 40.”

Les Rouennais en profitent immédiatement pour inscrire le but du 3-1 en milieu de tiers. Ils voient une nouvelle fois de plus les couleurs de l'infériorité numérique. Nice retire son gardien pour profiter d’un lourd avantage numérique en 6 contre 4, mais Anthony Rech profite d’un contre et se retrouve devant la cage vide, palet en crosse. 4-1 pour les Dragons. Loïc Coulaud donne son sentiment sur la rencontre : “De mon point de vue, rien de positif à retenir mis à part l’ambiance sur le banc”.

Il faudra se ressaisir face à Cergy-Pontoise mercredi 19 novembre à 20h. “Face à Cergy, dernier de la Ligue, il va falloir faire attention, ils vont se présenter couteaux entre les dents.”


Article rédigé par Sacha Legent

 


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